Après une pose, notre chiffre du mois se réveille. Donc 2,3 millions d'euros pour ... de la Comm!
Lire la suite...Conséquences de la fraude fiscale
"Nous voulons une reconnaissance de notre métier" !!
Nous sommes au service de tous les citoyens de la Métropole.
Par tous les temps, nous contribuons à maintenir en état les chaussées, les trottoirs ainsi que les panneaux de signalisation.
Nous sécurisons le réseau routier métropolitain en cas d'accidents avec la mise en place de déviations, de poses de panneaux, de déblaiement de la chaussée en cas d'obstruction...
Nous effectuons notre travail le plus souvent dans des conditions dangereuses ou délicates avec la gestion de la circulation, des agressions des citoyens.
Nous sommes amenés à effectuer des astreintes les week-end ainsi que les jours fériés pour assurer la continuité du service public.
Aujourd'hui, nous, agents de la voirie, voirie verte et signalisation considérons que nos conditions de travail, notre technicité, notre compétence et enfin la pénibilité de nos tâches ne sont pas reconnues à leur juste valeur.
Il n'y a aucune raison que l'on soit les oubliés du personnel de Nantes Métropole.
Nous avons décidé de nous engager dans un mouvement de grève jusqu'à la fin de l'année pour obtenir satisfaction à nos revendications.
Le mardi 24 septembre, nous avons manifesté sur le quai de la Fosse en filtrant la circulation pendant une heure.
Le mercredi 25 septembre, nous avons été reçus par l'élue du personnel, Madame Lefranc. La seule réponse a été qu'elle engagait " la mise à l’agenda social de l’ajustement du régime indemnitaire emploi : une démarche globale concertée afin de garantir l’équité de traitement à l’échelle de tous les métiers de la métropole et de la Ville de Nantes. A ce titre, un chantier sera ouvert sur la base d’un calendrier de discussion partagé avec les organisations syndicales sur le second semestre 2020."
Pour notre organisation syndicale, cela est inadmissible !
L'ouverture de négociations doit se faire immédiatement ! C'est pour cette raison que nous nous sommes à nouveau mobilisés le jeudi 26 septembre.
Lors de cette mobilisation, nous avons manifesté du Pont Anne de Bretagne jusqu'au lieu de l'inauguration du buswaw et nous avons réussi à interpeller la Présidente, Madame Johanna ROLLAND.
Elle s'est engagée à mettre notre revendication à l'agenda social avant la fin de l'année 2019...
Tiendra-t-elle sa promesse ?
Il est urgent de continuer de se mobiliser !!!!!
Lien pour accéder aux articles parus dans Nantes Maville :
Nantes : 14h, devant le CHU (pique-nique revendicatif dès 12H30)
Saint-Nazaire : 10h, place de l’Amérique latine
Châteaubriant : 11h, Mairie
RDV le vendredi 20 septembre à partir de 09H00 à la Maison des Syndicats à Nantes, Bâtiment principal
Avec la participation de Sophie Binet, membre du Collectif confédéral égalité femmes/hommes et de la direction Confédérale, de Jean-Luc Molins Ugict CGT et de Isabelle Collet enseignante/chercheuse à l’université de Genève.
Le matin : table ronde sur "capitalisme de plate forme et travail : quelles luttes et quelle place du syndicalisme" -
Intervention sur le télétravail par l’UGICT - inauguration exposition avec l’association "les ordis libres"
possibilité de restauration en commun, sur inscription
L’après midi : table ronde "égalité et numérique" - "le monde du travail et le digital au féminin »
Dossier de l'UD CGT44 sur le numérique
Malgré l'opposition unanime des syndicats, le gouvernement a fait voter ce projet au coeur de l'été.
Aujourd'hui, il s'attaque au statut des fonctionnaires en proposant :
Tout cela veut dire moins de droits pour les agents et moins de services publics au service des citoyennes et des citoyens.
Pour décrypter cette réforme :
Afin de tout savoir sur la loi Transformation de la Fonction Publique, le CDG de l’Isère a réalisé une frise interactive pour mieux appréhender les étapes de déconstruction du service public.
Retraites... c'est en s'informant que l'on peut mieux lutter et exiger des pensions de retraite solidaires et justes.
Voici donc de quoi nous informer sur les enjeux de la réforme des retraites à venir. Le projet en "réflexion" sous sa forme actuelle va impacter considérablement nos futures pensions et les conditions de notre départ à la retraite.
https://www.nvo.fr/tag/retraites/
https://reforme-retraite.info/https://reforme-retraite.info/
ATTENTION: les instances ont été mutualisées entre Nantes métropole et la ville de Nantes depuis les élections de 2014.
CT Comité technique | |||
---|---|---|---|
Elections 2018 | |||
Inscrits | Votants | Exprimés | % |
7959 | 3105 | 3047 | 38.2 |
voix | % | élus | |
CGT | 1039 | 34% | 6 |
CFDT | 742 | 24.3% | 4 |
CFTC | 228 | 7.5% | 1 |
FO | 409 | 13.4% | 2 |
SUD | 154 | 5% | 0 |
UNSA | 475 | 15.6% | 2 |
CHS | Mandatés |
CGT | 4 |
CFDT | 3 |
CFTC | 0 |
FO | 1 |
SUD | 0 |
UNSA | 2 |
UNSA
Commissions administratives paritaires
CAP A | |||
---|---|---|---|
Elections 2018 | |||
Inscrits | Votants | Exprimés | % |
1081 | 639 | 549 |
50.8 |
voix | % | élus | |
CGT | 133 | 24.2% | 2 |
CFDT | 238 |
43.3% |
4 |
CFTC | 38 |
6.9% |
0 |
UNSA | 140 | 25.5% | 2 |
CAP B | |||
---|---|---|---|
Elections 2018 | |||
Inscrits | Votants | Exprimés | % |
1195 | 552 | 548 | 45.8% |
voix | % | élus | |
CGT | 165 | 30.10% | 3 |
CFDT | 156 |
28.5% |
2 |
CFTC | 53 | 9.7% | 0 |
FO | 54 | 9.8% | 1 |
UNSA | 120 | 21.9% | 2 |
CAP C | |||
---|---|---|---|
Elections 2018 | |||
Inscrits | Votants | Exprimés | % |
4633 | 1804 | 1756 | 37.8% |
voix | % | élus | |
CGT | 722 | 41.1% | 4 |
CFDT | 295 | 16.8% | 1 |
CFTC | 127 | 7.2% | 0 |
FO | 338 | 19.2% | 2 |
SUD | 91 | 5.2% | 0 |
UNSA | 183 | 10.4% | 1 |
Pour les CCP (commission concernant les contractuels), il n'y avait pas de liste pour les catégories B et C. Un tirage au sort sera donc effectué.
CCP A | |||
---|---|---|---|
Elections 2018 | |||
Inscrits | Votants | Exprimés | % |
260 | 104 | 98 | 37.7% |
voix | % | élus | |
CFDT | 76 | 77.5% | 3 |
UNSA | 22 | 22.5% | 1 |
le 9 octobre, exigeons un autre modele social et environnemental
pour vivre ensemble dans la dignite et offrir un avenir a la jeunesse !
GESTION OU RESORPTION DE LA PRECARITE ?
Ce qui change pour les agents non titulaires et non permanents :
- Passage de 12 à 24 mois de contrat. L’agent pourra travailler jusqu’à 2 années sur le même emploi ou réaliser plusieurs missions à la ville, à NM ou au CCAS
- Une période de carence d’une année entre 2 périodes de collaboration
- Possibilité de prolongation jusqu’à 5 ans, lorsque le remplacement s’effectue sur un poste dont l’inaptitude de l’agent a été reconnue.
Au delà de 2 ans, la possibilité de postuler au jury de recrutement sur le poste et accompagnement si nécessaire à la préparation au concours.
Ce qu’en pense la CGT :
Si certaines mesures peuvent paraître positives pour les agents non titulaires, elles sont loin d’engager la collectivité vers moins de précarité.
Au contraire, ces nouvelles dispositions sont des outils de gestion et de pérennisation de situations précaires.
Nous pensons à la CGT que résorption de la précarité (moins d’emplois précaires) passe par la création de postes pour mettre en place de véritables équipes de suppléances d’agents titulaires.
Nantes métropole fait un autre choix : celui d’équipes volantes d’agents non titulaires.
De plus, les récentes décisions de la collectivité de créer plusieurs postes de catégorie A à durée limitée, illustrent bien le choix de privilégier l’emploi contractuel plutôt que le recrutement d’agents titulaires.
Cette démarche se situe bien dans les perspectives souhaitées par le gouvernement de généraliser le recrutement d’agents contractuels dans la fonction publique, faisant du statut des fonctionnaires une coquille vide en voie de disparition.
De bonnes raisons de continuer à nous mobiliser le plus fortement possible
pour faire entendre une autre voix.
Non, l’emploi statutaire (emploi à durée indéterminée) n’est pas un privilège,
au contraire, ce doit être un droit pour tous.
N’est-ce pas cela une société de progrès ?
Agissons tous ensemble pour la création de postes d’agents publics afin de répondre aux besoins de la population.
Le mouvement se poursuit au museum, souvent via des débrayages d'une heure, retardant l'ouverture ou avançant la fermeture du musée.
Jeudi 8 mars, illes ont investi le bureau du DGS (directeur général des services, grand patron de Nantes métropole). Celui-ci étant en vacances, les salarié·es ont été reçues par le directeur général par intérim, peu au courant du dossier. Rencontre cordiale mais sans aucune avancée.
·
RASSEMBLEMENT
JEUDI 19 AVRIL 2018
GREVE NATIONALE ET INTERPROFESSIONNELLE
NANTES A 14H30
PLACE DU COMMERCE
Collège actifs
voix | % | élus | |
CGT | 997 | 39,17 | 11 |
FO | 412 | 16,19 | 5 |
CFDT | 518 | 20.35 | 6 |
UNSA | 409 | 16,07 | 5 |
CFTC | 209 | 8,21 | 2 |
Exprimés | 2545 |
30,29 |
|
Nuls | 35 | ||
Inscrits | 8517 |
Collège retraités
Voix | % | Elus | |
CGT | 445 | 31,18 | 1 |
FO | 311 | 21,79 | 1 |
CFDT | 366 | 25,65 | 1 |
CFTC | 193 | 13,52 | 0 |
UNSA | 112 | 7;85 | 0 |
Exprimés | 1427 | 46,33 | |
Nuls | 22 | ||
Inscrits | 4022 |
Les résultats par bureau de vote sont disponibles ci-dessous:
Madame Johanna Rolland, présidente de Nantes métropole, a fait le choix d'ouvrir les musées 8 jours fériés dans l’année, ceux-ci s'ajoutant aux dimanches déjà travaillés toute l'année, afin de répondre à la très forte fréquentation et pour améliorer l’offre au public. Un principe que nous soutenons.
Pour ce travail dominical l'administration propose aux agents du patrimoine d'être payé 96,24 € brut les 10 premiers dimanches et 45,90 € pour les 11ème, 12ème, 13ème... dimanches suivants.
Pour les agents, c'est inadmissible d'être payé moins cher à partir du 11ème dimanche !
Pour la CGT et au regard des textes de lois, le 11ème dimanche et les suivants doivent être majorés de 45,90 € par rapport aux 10 premiers dimanches payé 96,24 € (décret 2002-857 du 3 mai 2002 relatif à l'indemnisation du travail dominical régulier).
Pour les jours fériés (8 au total), les agents revendiquent une indemnité de service de jours fériés (décret 2002-2 856 du 3 mai 2002) rémunérés à 3,59 trentième de l'indice majoré de 18 % soit 140 € pour l'indice minimum et 240 € pour l'indice maximum de la filière culturelle. L’administration propose 96,24 €.
Pour les agents de la filière technique (2 au Muséum), ils revendiquent un régime indemnitaire mensuel équivalent aux agents de la filière du patrimoine pour les 16 dimanches et 4 jours fériés travaillés.
Actuellement, Nantes Métropole rémunère ces agents 35,62 € pour les dimanches et les jours fériés. Les agents revendiquent un régime indemnitaire de 138 € pour travail régulier les dimanches et jours fériés.
Une fois n'est pas coutume: un mouvement de grève a lieu chez les cadres A, à Nantes métropole et à la ville, à l'appel de tous les syndicats.
Suite à la réforme du PPCR et du Rifseep (engagé par le gouvernement précédent), un projet de modification du système de primes a été engagé (pour rappel, ces primes ne comptent pas pour la retraite) notamment sur les primes liées aux fonctions occupées.
Alors que le PPCR n'a transféré que quelques point de primes vers le salaire, que le point d'indice évolue très peu, que la hausse de la CSg n'est pas compensée, les propositions de l'administration ne répondent pas aux besoins.
De plus, oser supprimer ces primes de fonction lors des arrêts maladie (dès la première demi-journée), des absences pour garde d'enfant malade ou lors des décès des parents est proprement insupportable.
Des détails dans le tract ci-dessous
ps: le tract intersyndical (Cgt, FO, Cfdt, Cftc) ne comporte pas la signature de l'Unsa, malgré la position du syndicat qui soiutient le mouvement. Sous prétexte que l'Unsa n'a pas signé le préavis de grève en tant et en heure, notre administration a menacé de déclarer la grève illigible. Très élégant ...
Rassemblement, ce jeudi 19 octobre 2017 sur le parvis de la Tour. Une fois n'est pas coutume, c'est à l'appel de l'intersyndicale complète, Cfdt, Cftc, Cgt, Fo, FSU, Solidaires, Unsa.
Environ 500 personnes travaillent dans cette tour emblématique à Nantes. Trois "gros" employeurs publics, Nantes métropole/ville de Nantes, le ministère des finances, le ministère du travail, plus un notaire et la LCL.
Comme dans tous les immeubles des années 70, l'amiante a été très utilisée, encore plus dans les IGH ("immeuble de grande hauteur") où le risque incendie est LE gros risque à prendre en compte. Les ports comme Nantes, Cherbourg, Le Havre ont de plus été particulièrement "victimes" car port d'importation et de déchargement de l'amiante. Peu avant l'interdiction complète, des négociants ont bradé les prix de leurs stocks et ont donc favorisé l'utilisation de ce matériau.
Le syndic se veut rassurant car les dernières mesures sont faibles. N'oublions pas que l'amiante peut être dangereuse, même en faible quantité, et qu'elle se rajoute aux autres pollutions de l'air. Tout cela ne fait pas un bon coktail.
Nous demandons:
La pétition et le tract se trouvent ci-dessous, ainsi que la fiche récapitulative du DTA (document technique amiante) Cette dernière est accessible uniquement aux agents de Nantes métropole via un login/motdepasse à demander au syndicat (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
Au delà de l'amiante, c'est l'avenir de la tour qui se pose. Car il y a aussi la clim à revoir, les planchers en pente, problème toujours non résolu, les fuites récurrentes (eau de pluis, eau potable, eaux usées). Tous les réseaux ont 40ans.
Si les élus décident de garder la Tour, encore faut-il y mettre les moyens, ce n'est pas aux salariés de payer le choix d'industriels et d'élus.
N'oublions pas ceux qui, ayant travaillé au Tripode ou dans les chantiers navals, sont aujourd'hui décédés.
En réalité, non, les préposés à AlloNantes, pas plus que les éboueurs, ne font la grève du zèle mais appliquent les consignes de leur direction.
Depuis le 1er octobre, date de la fin du fini-parti annoncé en début d'année (détails) et début de la nouvelle organisation de la Collecte, les déchets s'accumulent en ville. Si vous êtes habitant et que vous appelez AlloNantes, on vous répond "c'est la faute aux éboueurs, ils font la grève du zèle". C'est juste faux.
Les éboueurs ne font pas la grève du zèle, ils appliquent les recommandations de la Cnam, la fameuse R437. On les rappelle :
Dès le début (mars 2017) de l'annonce du projet, les éboueurs et la CGT avaient alerté sur les conséquences de la suppression de 24 postes et de la fin du fini-parti. Cela avait donné lieu à un conflit qui s'est terminé au tribunal. La direction est restée sourde. Résultat, depusi le 1er octobre, date d'application, ce qui avait été annoncé se produit et l'administration a été obligée d'embaucher 20 auxiliaires, après avoir supprimé 24 postes! Et ces vingt auxiliaires ne suffisent toujours pas.
L'usure professionnelle des agents est un vrai problème mais on ne pourra pas le résoudre si la hiérarchie s'obstine à nier les réalités du terrain et à imposer en préalable des suppressions de postes. S'il y a des problèmes sur certains circuits, c'est le rôle de l'encadrement de faire respecter les règles avec discernement. On peu comprendre qu'un rippeur de 20ans ne travaille pas sur le même rythme qu'un travailleur de 40ans.
Au lieu de faire porter le chapeau aux personnels qui ont une vrai utilité publique, les élus feraient mieux de s'attaquer au problème des déchets.
En début d'année, Nantes métropole a commandé une étude sur la prise en compte de la collecte des déchets dans le futur Plum (plan local d'urbanisme métropolitain) . Dans l'appel d'offres pour l'étude, un premier diagnostic était réalisé, il est en pièce jointe ci-dessous. Sur les systèmes de gestion actuels (collecte par bacs, écopoints, colonnes enterrées, encombrants, déchetterie), les colonnes enterrées apparaissent comme le point noir de la Collecte, pas la collecte par bacs qui donne satisfaction.Or lequel réorganise-t-on prioritairement ? justement celui-ci, la collecte des bacs, avec en prime la suppression de 24postes :-(( . Ceci explique peut-être cela?
Dialogue social, notre direction a ce mot à la bouche en permanence. Mais au delà des réunions avec les organisations syndicales (nombreuses), de la réelle volonté de certains de prendre soin de la santé des agents, les décisions prises et leurs conséquences dans la vrai vie du travail sont incohérentes avec ce qui est affiché. Et quand les agents tle signalent, la direction les accuse de faire preuve de mauvaise volonté. Et il n'y a pas qu'à la Collecte des déchets que l'on constate le phénomène.
La patience des agents a des limites. Jusqu'où?
Un élu qui sait mettre à disposition de la collectivité toutes ses compétences et ses réseaux sociaux devrait mériter toute notre admiration. Nous voulons parler de André Sobczak.
Jugez plutôt:
André Sobczak est élu ville de Nantes et siège au conseil de Nantes métropole et a en charge La RSE : responsabilité sociétale des entreprises. A ce titre il participe à la rédaction de marchés publics sur les conditions imposées aux entreprises. En tant qu'élu à Nantes métropole, il vote aussi les subventions aux associations et autres structures, structures dans lesquelles on retrouve l'école Audencia. Ecole dont on a dit tout le bien qu'on en pense, notamment pour sa capacité à dépenser de l'argent public avec beaucoup d'attention:ici
D'autre part dans la vie civile, il est:
Directeur académique chez Adencia (nom complet: Audencia Business School, mais on n'aime pas trop les fioritures alors Audencia suffira)
Toujours chez Audencia, il est co-titulaire de la chaire responsabilité sociétale des entreprises
Encore chez Audencia: directeur de la recherche. Son ambition est clairement exprimée
"notre école développe une recherche différenciante dans ses thématiques et ses méthodes qui a un impact transformationnel sur les entreprises et la société et qui est donc co-construite avec les différentes parties prenantes lesquelles contribuent à son financement"
Mais qui finance qui?
Comment un élu peut-il voter, en toute indépendance, des subventions pour une école privée où il travaille?
Comment peut-il édicter des règles que la collectivité publique impose aux entreprises, quand il travaille et est financé par ces mêmes entreprises? certes par directement, mais via la CCI, qui finance aussi Audencia.
Vous avez dit conflits d'intérêt?
Depuis bientôt 15 jours, les nantais constatent des phénomènes curieux, assez aléatoires suivant les lieux et les heures.
Des sacs de déchets se posent sur les trottoirs. Des empilements de sacs, noirs, bleus, jaunes, savamment agencés, bravent les lois de l'équilibre, soutenus dans leur pyramide par des tuyaux de gouttières, des murs, qui leur prêtent gentiment leur aide. Les couvercles des bacs à ordures baillent à qui mieux mieux. Des cartons, d'habitude plutôt discrets, se pavanent et s'étalent de tout leur long, profitant de la liberté offerte. Des bennes, disparues depuis longtemps dès 11h du matin, ont fait leur réapparition, suivi par leurs accompagnateurs, hommes ou femmes, en bleu/jaune eux aussi.
Pourquoi de tels phénomènes?
Cela fait suite à une décision de l'administration de changer l'organisation de la collecte et de supprimer 24 postes, le tout sans négociation aucune. Cette réorganisation s'appuie sur un morceau des recommandations de la Cnam, dite R437*.
Exit le "fini-parti". Cette méthode, en place dès les années trente dans beaucoup de communes, consistait à effectuer les circuits de collecte le plus rapidement possible. Les agents finissaient alors leur journée de travail dès leurs circuits terminés. D'où l'expression "fini-parti".
La fin du "fini-parti", annoncée brutalement, ne pose pas de problème en soi mais quelle organisation met-on en place et avec quels moyens? Comment redéfinit-on les circuits? Comment prend-on en compte l'augmentation du nombre d'habitants, l'afflux des touristes? C'est pas tout de faire de Nantes une ville touristique, encore faut-il que les infrastructures suivent, et le ramassage des déchets en font partie.
La suppression du fini-parti est une des recommandations de la Cnam, parmi beaucoup d'autres notamment:
Les agents sont d'accord pour arrêter le fini-parti mais pas dans n'importe quelles conditions. Faute d'écoute de notre administration, ils ont décidé de respecter les recommandations prévues. Résultat: le temps de collecte des circuits s'est nettement rallongé et beaucoup de déchets ne sont pas ramassés car ils ne sont pas déposés correctement par les habitants. Habitants qui ne connaissent que rarement les consignes. Trier n'est pas si simple, les consignes étant différentes d'une commune à l'autre. Pourquoi notre administration a-t-elle supprimé les ambasseurs de tri, pourtant très appréciés des habitants?
Et comment annoncer la suppression de 24 postes quand on sait qu'il y a déjà une trentaire d'auxiliaires en permanence à la collecte? La CGT réclame de longue date leur titularisation, pas leur suppression.
Cette volonté, systématique,de supprimer des postes, que ce soit sur des services rendus directement à la population ou pour des travaux internes à Nantes métropole, n'est pas spécifique à la collecte des déchets. Toutes les directions en font les frais, y compris dans des domaines vantés par nos élus (au moins dans les journaux!) . Le numérique en est un bel exemple: d'un côté une communication et de l'argent (2,3 millions* d'euros) pour le numérique pour une boîte externe, de l'autre 4 suppressions de postes annoncées au DRN (Département des ressources numériques) , alors que les projets comme l'Open data, la Smart City ont des impacts internes.
Vous avez dit "service public"?
* R437: recommandation de la Cnam sur tout ce qui concerne l'organisation de la collecte des déchets ménagers et assimilés. Disponible en pièce jointe ci-dessous
*2,3 millions d'euros TTC sur 4 ans: pour un marché de comm sur les sites internet de NM et la ville de Nantes et surtout pour surveiller les réseaux sociaux et contrer les critiques éventuelles sur la ville. C'est-à-dire 500 000euros par an et pas 50 000euros comme l'a annoncé PresseOcéan.
Nouvelle publication de notre section cadre de la CGT Nantes métropole, l'abcdaire du management:
Il y a deux ans déjà, la CGT de Nantes Métropole publiait un Manuel de survie au management.
Soucieuse de poursuivre son travail de « détricotage » de la novlangue managériale, elle vous offre cet abécédaire qui nous l’espérons vous permettra de percevoir sous un nouveau jour les mots/maux du
management.
.
Un petit extrait avec la lettre P:
P comme Postit
Le postit est le viatique du consultant, son incontournable compagnon de route. Sans lui, il se sent perdu, comme amputé d’une partie de soi-même. Avec lui, il peut faire mille choses étonnantes :
François Ruffin , récompensé aux Césars pour le film "Merci Patron"
Un vrai bol d'air:
Entreprise Descours et Cabaud Atlantique sous le pont de Cheviré à Nantes.
Une grève de trois jours avec 100% de salariés grévistes et de beaux résultats à la clé:
Une très belle victoire . Ci-dessous un texte d'un des salariés:
La Métallurgie, d'acier, de chair et de sang
C'est toujours difficile d'expliquer une grève, surtout dans un métier comme le nôtre dont peu ont entendu parler.
On travaille avec des ponts roulants. Un pont roulant, c'est la grosse poutre jaune là-haut posée sur deux rails.
Il permet le levage et le transport de charges, de 5 à 7 tonnes chez nous (sic).
Et nous on transporte de l'acier. Attention à pas prendre une barre sur la tête, sinon vous êtes mort.
Le ton est donné dès signature du contrat, tu seras préparateur de commande mon fils !
Ci-dessous le communiqué de la CGT Vinci dont une filiale est chargée des travaux de déblayage du camp.
Un extrait :
"Le gouvernement a mobilisé les forces de police et fait appel pour ses basses besognes à des entreprises du privé, alors qu’il dispose largement des moyens de le faire par lui-même en envoyant les militaires du génie qui ont les compétences nécessaires pour ce travail:
l’entreprise SOGEA Caroni (VINCI Construction) , qui devait s’en charger, a dû se retirer suite à l’intervention de nos élus CGT au comité d’entreprise"
La totalité du texte dans le pdf ci-dessous:
LE 22 MAI
Pour des services publics
Au service de toutes et tous...
RASSEMBLEMENT
JEUDI 19 AVRIL 2018
GREVE NATIONALE ET INTERPROFESSIONNELLE
NANTES A 14H30
PLACE DU COMMERCE
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